C'est la vie, pas le paradis.

Difficile sentiment à analyser.
Si je devais mettre une image connue sur ma situation, je dirais sans hésiter que mes relations ressemblent à celles de Carrie, dans Sex and The City. Et je n'écris pas mes chroniques pour lui ressembler; je ne me concentre pas uniquement sur le sexe, contrairement à elle.

Il a son anniversaire demain. Je serais prête à lui offrir tout ce dont il rêve. Sauf qu'il ne veut pas de moi. Ou plutôt qu'il ne veut pas des filles en général. Non, il n'est pas gay. Il aime juste trop sa liberté. Eh oui, la liberté. La liberté, j'aimerais bien l'étrangler parfois. Si un jour elle se présentait à moi en tant que telle, je lui dirais immédiatement que son nom n'est que paradoxe. Paradoxe car sa liberté à lui empêche la mienne de respirer. Oh oui, comme je me sentirais libre à ses côtés. Comme je me sentirais moi. Il a cette force au fond de ses yeux qui me font devenir moi, moi sans mensonges ni équivoques.

Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Je sais, on se dit souvent ça car finalement, dans ma vie, à chaque fois que j'ai aimé, c'était différent. J'avais des sensations différentes et je n'avais pas les mêmes attentes. Peut-être dû à l'age tout ça. On évolue en passant de...7 à 17 ans.

Il va partir, tantôt. Tantôt. Ca veut dire quoi, tantôt? On n'est plus des petits enfants, on sait mesurer le temps. Si seulement on était des petits enfants, on pourrait encore jouer innocemment. Maintenant, la cour des Grands, c'est casse-gueule. On sait jamais si on fait juste ou faux puisque l'entourage est là pour juger.

Ah comme Sartre avait raison. Le jugement que l'on a de soi dépend du regard des autres. Et moi, dans ses yeux, je me vois briller.
L'ami, tu verras bien assez vite que cette relation est complexe. Je te laisse là, pour l'instant.

Il avait les yeux noirs desquels on voit du bleu...
[ Saez <3 ]